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Usurpateurs (en francès)
Por franchute - Friday, May. 28, 2004 at 12:20 AM

Le procès intenté à une famille Mapuche par une filiale de Benetton, la "Compañia de Tierras del Sur Argentino", s'est transformé en une remise en cause de la légitimité historique de cette compagnie.

Le procès intenté à une famille Mapuche par une filiale de Benetton, la "Compañia de Tierras del Sur Argentino", s'est transformé en une remise en cause de la légitimité historique de cette compagnie. L'acquitement de la famille Curiñanco-Nahuelquir a démontré l'évidence: il n'y a jamais eu le moindre motif real à ce procès pour "usurpation de territoire".

Ce processus a mis en évidence, une fois de plus, l'application de la "doctrine Colabelli" dans la province de Chubut: juger au tribunal pénal des conflits qui relèven d'un tribunal civil, dans le seul but de garantir la "restitution" des terres aux "propriétaires" plaignants, lesquels sont systématiquement des propriétaires fonciers géants locaux et/ou des multinationales. Cette façon de faire permet la mise en place d'opérations d'expulsions violentes préventives avant que les questions de fonds (à qui appartiennent les terrains, qui a droit à quoi) ne soient jugées.

Maintenant que cette question pénales est résolue, le conflit le plus important est désormais au premier plan: la légitimité des titres fonciers qu'a présenté la "Compañia de Tierras SA" va pouvoir être questionnée. La défense a demandé à ce que ce débat ait lieu au cours d'un nouveau procès civil, mettant en doute la légitimité des titres de propriété qu'affiche la Compañia de Tierras pour plus de neuf cent mille hectares de terres. pour que puisse s'ouvrir le débat l'histoire de la Conquête de la Patagonie et la redistribution des terres conquises. La Compañia de las tierras, quand à elle, demande que cette question soit close et argumente que les titres de propriété (datés de 1896) et les démarches déja accomplies suffisent.

Lors de sa plaidoirie, le représentant de Benetton s'est adressé directement au public présent, mélangeant une attitude de victime et un ton pédagogique pour expliquer la notion de propriété privée affectée. Il s'est retrouvé face a plus de 200 personnes, Mapuche ou non, qui raisonnaient des paroles de Rosa et Atilio:

"On ne peut pas voler notre propre terre, on en fait partie et on veut continuer à y vivre. Benetton ne peut pas nous accuser d'usurpation, maintenant ce sont eux les usurpateurs. La vérité va s'imposer."

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