Julio López
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Chine a tojours garde le marxisme comme son guide idéologique
Por www.infochine.be - Sunday, Mar. 13, 2011 at 10:16 AM

La Chine emprunte-t-elle la voie capitaliste ?


in Economie Travail
Si nous tirons les leçons du capitalisme, cela veut-il dire que nous tournons le dos au socialisme ? Tel est l’un des thèmes d’un discours remarqué du cadre chinois Ai Ping.

Lors de la 11e Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers, les 22 et 23 novembre 2009, à New Delhi, le délégué du Parti communiste de Chine, Ai Ping, a tenu un discours remarquable, en parlant de :

l’approche de la crise en Chine,

le reproche prétendant que la Chine serait capitaliste,

le fonctionnement du parti communiste,

le caractère et l’impact de la crise financière.

Ci-dessous, la traduction de son discours.

Chers délégués,

Tout d’abord, je tiens à vous transmettre les salutations cordiales de tous les membres de la section internationale du Comité central du Parti communiste de Chine (PCC) et de son secrétaire Wang Jiarui. Cette assemblée propose une importante plate-forme aux partis communistes du monde entier, leur permettant d’échanger des informations et des idées et d’organiser des discussions sur des sujets bien précis.

Secundo, j’aimerais profiter de l’occasion pour vous mettre au courant des nouveaux développements en Chine ainsi que des décisions récentes du PCC.

La crise financière qui a éclaté l’an dernier aux États-Unis a lourdement influencé l’économie et l’existence des gens dans un très grand nombre de pays. En raison de l’impact profond de cette crise, 2009 aura été, pour le développement économique de la Chine, l’année la plus difficile depuis le début de ce siècle.

Les mesures contre la crise et leur effet
Le PCC et le gouvernement chinois ont pris à temps des mesures macroéconomiques afin d’aborder la crise et d’assurer une croissance économique permanente et rapide. Nous avons appliqué une politique fiscale proactive et nous avons élaboré un vaste plan d’extension de la demande intérieure et d’encouragement à la croissance.

Un plan d’investissement de 4.000 milliards de yuan [un peu plus de 400 milliards d’euros, NdT] réparti sur deux ans fera grimper considérablement les dépenses de l’État, poussera vers le haut la demande intérieure et augmentera la prospérité des citoyens. Dans l’industrie, un programme à long terme de restructuration et de rajeunissement a été mis au point afin d’encourager le renouveau technologique, la réduction des rejets dans l’atmosphère et la protection de l’environnement. Nous avons consenti d’importants efforts en vue d’étendre le marché intérieur – en particulier dans les zones rurales –, de stabiliser le développement de l’agriculture et d’accroître le revenu des agriculteurs. Nous avons pris des mesures de réforme de la sécurité sociale dans le but de donner accès à tous aux soins de santé de première nécessité. Nous avons également pris des mesures tendant à rendre vraiment gratuit l’enseignement obligatoire et à rendre financièrement accessible le logement dans les villes et dans les campagnes, de sorte que les gens ne se fassent plus de souci à ce propos.

Toutes ces mesures ont déjà eu un certain effet et on peut déjà en voir nombre de retombées positives. Entre janvier et septembre, notre produit intérieur brut a connu une croissance de 7,7 pour cent par rapport à la même période de 2008. La vente dans les magasins a augmenté de 15,1 pour cent, le revenu de l’État de 5,3 pour cent et les prix à la consommation ont baissé de 1,1 pour cent. Les chiffres montrent que notre consommation intérieure se porte très bien, la demande d’investissements croît progressivement, la société dans son ensemble est stable et la situation économique générale s’améliore. Les mesures prises par la Chine pour combattre la crise ont eu non seulement un effet positif sur l’économie chinoise, elles stimulent également l’économie de toute la région et du monde.

Les progrès des 60 années écoulées
Cette année, nous avons commémoré le 60e anniversaire de la fondation de la Chine nouvelle. Ces soixante dernières années, le Parti communiste de Chine et le peuple chinois ont engrangé des succès qui ont attiré l’attention du monde entier. L’économie et la force d’ensemble de la Chine se sont considérablement consolidées. Aujourd’hui, la Chine est la troisième économie mondiale et elle est également la troisième nation sur le plan du commerce. La vie des citoyens s’est grandement améliorée. Le produit intérieur brut par habitant et par an est passé de 35 dollars en 1949 à 3.266 dollars l’an dernier. L’espérance de vie est passée de 35 à 73 ans. Les normes morales et éthiques de la société chinoises se sont élevées. Nous avons instauré une législation socialiste à caractéristiques chinoises. Nous faisons constamment des efforts pour faire respecter la loi et améliorer l’intégrité culturelle de notre peuple. Les relations entre la Chine et le monde ont connu des changements historiques. Aujourd’hui, le monde accorde bien plus d’attention à la Chine. Le sort de la Chine et celui du monde sont bien plus étroitement liés, aujourd’hui.

L’expérience des soixante années écoulées montre que, dans la première phase du socialisme, nous devons toujours considérer le développement économique comme notre tâche principale. Nous devons concevoir les réformes et l’ouverture vers l'extérieur comme le moteur de notre développement économique, politique, culturel et social. Nous encourageons les réformes économiques et politiques afin d’accroître l’enthousiasme, l’esprit d’initiative et la créativité de toute la population, de réaliser l’égalité sociale et la justice et de stimuler la vitalité dans le pays tout entier. Nous devons continuer à développer la démocratie socialiste, amender la législation socialiste, faire appliquer la loi et assurer la stabilité de notre pays. Nous devons améliorer et consolider la construction de notre parti, mener en profondeur notre campagne contre la corruption et rapprocher davantage encore le parti et le peuple.

Allons-nous abandonner le socialisme ?
Certains partis qui sont insuffisamment au courant des conditions nationales en Chine pensent que la Chine a renoncé au marxisme et qu’elle ne maintient plus le cap sur le socialisme. Certains partis qualifient même le système chinois de « capitalisme autoritaire ». Ces accusations manquent de fondement. Comme vous le savez, la Chine est un grand pays oriental à l’économie et la culture relativement arriérées. La Chine en est pour l’instant à la première phase du socialisme et cela va encore durer un certain temps. Dans la littérature marxiste, on ne trouve pas de manuel explicatif sur la façon de développer le socialisme dans des conditions nationales spécifiques. Le PCC a toujours gardé le marxisme comme son guide idéologique. Notre parti s’est toujours efforcé d’intégrer les fondements du marxisme aux conditions chinoises et dans l’esprit du temps afin de tracer une nouvelle voie vers la construction du socialisme. Les générations successives de dirigeants du PCC ont concentré la sagesse collective de tout le parti, ils ont systématisé les expériences et les leçons des autres pays et élaboré un système de socialisme aux caractéristiques chinoises.

Au fur et à mesure que lui et la Chine évoluent, le PCC en tant que parti et guide soit tirer des leçons de toutes les brillantes réalisations de la civilisation humaine, y compris les méthodes et systèmes de management qui peuvent refléter les lois de la gestion de la production sociale moderne, telle l’économie de marché capitaliste. Mais cela ne veut pas dire que nous voulons imiter le capitalisme et encore moins le reprendre. Au contraire, notre but est d’améliorer le socialisme, de le consolider et de le développer.

Je suis convaincu que l’exploration permanente des communistes chinois et leur succès dans la construction d’une Chine plus forte pourra non seulement contribuer à enrichir et développer le marxisme, mais aussi servir d’encouragement et de source d’inspiration pour tous les communistes de la planète. Je pense que ceci constituera une importante contribution au mouvement socialiste international.

Rehausser le niveau idéologique et politique
En septembre dernier, le Comité central de notre parti s’est réuni en séance plénière. Il a pris la décision de consolider et d’améliorer la construction du parti. J’aimerais en expliquer les principales idées.

Depuis soixante ans déjà, le PCC dirige le gouvernement. La pratique a prouvé que le PCC était la clé de chaque succès dans le pays. C’est la raison pour laquelle il convient de maintenir avec détermination la position dirigeante du PCC. Le monde est en plein développement et il subit des changements et des adaptations. La Chine est confrontée à de nouvelles conditions et à de nouveaux problèmes. Des tâches énormes, complexes et lourdes attendent le PCC dans la poursuite des réformes, de l’ouverture et de la modernisation socialiste. C’est pourquoi le parti doit tenir attentivement à l’œil les défis qui vont se présenter. Le parti va devoir oser explorer de nouvelles voies et travailler sans relâche à se corriger lui-même.

La formation idéologique et théorique doit passer au premier plan afin de conférer à tous les membres une meilleure compréhension de l’essence du marxisme. La construction du parti doit être intégrée à la tâche primordiale consistant à assurer la direction du développement socialiste. Nous devons focaliser notre attention sur le renforcement des compétences gouvernementales du parti et nous devons veiller sur son caractère avant-gardiste de sorte qu’il figure toujours à l’avant-plan du progrès. Nous ne devons jamais perdre de vue que le PCC est au service des intérêts de la communauté et que nous assumons la direction de l’État au service du peuple. Dans sa quête de moyens, le parti doit accroître son dynamisme, ne pas craindre les nouvelles idées ni une pratique nouvelle. Enfin, le parti doit pratiquer l’autodiscipline, être correct avec ses membres et améliorer la gestion des affaires du parti.

Le PCC veut se construire en tant que parti marxiste tourné vers l’apprentissage et l’élévation du niveau de sa propre conscience idéologique et politique. Nous devons améliorer le centralisme démocratique et étendre la démocratie à l’intérieur même du parti. Nous devons aussi réformer notre politique du personnel et former un contingent de cadres de gros calibre qui seront plus instruits dans l’application du développement scientifique et de l’harmonie sociale. Nous devons redoubler d’efforts pour renforcer les organisations de base de notre parti et consolider les racines organisationnelles du parti. Le parti doit conserver ce qu’il y a de bon dans sa façon de travailler et continuer à nouer des liens solides avec le peuple. Nous devons intensifier la condamnation de la corruption, mettre sur pied un système de prévention et continuer à nous battre contre cette même corruption.

Tant que le capitalisme existera, il y aura des crises
J’aurais encore aimé parler des conceptions personnelles que m’inspire le présent rassemblement. La crise financière mondiale n’est pas encore terminée, il subsiste bien des risques pour l’économie mondiale. Nombre d’hommes politiques et d’experts scientifiques ont étudié la crise et ont livré à son sujet de précieuses analyses. Permettez-moi de parcourir avec vous mes propres points de vue.

Bien des gens rejettent la faute de la crise financière et économique sur « la spéculation insensée sur le marché financier », sur « la concurrence qui ne recule devant rien » ou sur « l’octroi exagéré de crédits ». Ils estiment qu’il est possible de venir à bout de la crise et qu’on peut en arriver à un rétablissement en « régulant » le capitalisme. Je pense que cette crise ne diffère pas des autres crises que nous avons connues et qui ont été provoquées par la contradiction interne du capitalisme. Il n’est pas possible d’éliminer ce genre de crises. Elles surgiront régulièrement aussi longtemps qu’existera la propriété privée et que la contradiction interne du capitalisme demeurera inchangée. D’où ce cycle sans cesse récurrent, crise-reprise-crise dans le développement du capitalisme. Le bon fonctionnement passager n’est en fait que le signe avant-coureur d’une nouvelle crise. L’actuelle crise fournit une nouvelle preuve que Karl Marx avait raison dans son analyse de la crise économique capitaliste et que le mode de production capitaliste est bel et bien condamné à disparaître.

Mais pouvons-nous dans ce cas en conclure que le capitalisme ne survivra pas à cette crise ? Je pense que la réponse à cette question est « non ». Nous pouvons dire, toutefois, que cette crise hâtera bel et bien le passage du capitalisme vers le socialisme.

Grâce à la nouvelle révolution scientifique et technologique et à l’auto-adaptation du capitalisme, associée à un boum économique lui-même suivi d’une expansion du capital, le monde capitaliste a connu, depuis le milieu du 20e siècle, une période relativement stable et prospère.

Depuis la révolution bourgeoise en Angleterre, voici 360 ans, le capitalisme a thésaurisé une grande expérience dans l’approche des crises. Aujourd’hui, il y a toujours de l’espace pour la croissance de la productivité capitaliste et la capacité d’auto-adaptation du mode de production capitaliste n’est toujours pas épuisée. La contradiction inhérente du capitalisme s’exprime dans des formes de mouvement complexes tantôt radicales, tantôt modérées. Marx l’a d’ailleurs dit : « Aucun ordre social ne disparaît avant que les forces productives n’aient été pleinement développées au sein de l’espace disponible ; et des rapports de production plus élevés n’apparaissent jamais avant que les conditions matérielles de leur existence n’aient mûri dans le giron de la vieille société. » Une compréhension correcte du développement du capitalisme peut nous aider à nourrir un point de vue scientifique de la réalité et à appliquer la politique adéquate. Vu l’actuel rapport de forces, je pense que le capitalisme va rester plus fort que le socialisme durant un certain laps de temps et que les pays socialistes devront côtoyer les pays capitalistes dans une relation de lutte et de collaboration et ce, afin d’accroître nos chances de survie.
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