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Discours de Jean Rostand
Por Patrice Faubert - Thursday, Apr. 26, 2012 at 5:59 AM

Hommage au grand savant sympathisant libertaire feu Jean Rostand ( 1894-1977)...

Discours de Jean Rostand


Extrait idiosyncrasique d' un discours de feu Jean Rostand (1894-1977) qui fut prononcé le 15 novembre 1968 à la Mutualité à Paris. Des extraits en furent lus à Europe 1 par feu Georges Brassens (1921-1981), qui en recommanda la lecture. Feu Jean Rostand fut l' un des plus grands savants français, et en autres choses diverses, fut aussi le poète des crapauds et des grenouilles, comme feu J.H. Fabre (1823-1915) fut le poète des insectes, et n'oublions pas qu'il y a 200 millions d' insectes par individu, et j' ai donc eu la chance de correspondre avec feu Jean Rostand lorsque j' étais jeune, à une époque où je m' intéressais grandement à l' erpétologie.


Long extrait d' un discours de feu Jean Rostand


" Chers amis


Comment peut-on être Persan? s' écriait-on au siècle de Montesquieu.
Moi, je dirais volontiers aujourd'hui : Comment peut-on ne pas être citoyen du monde?
Quand on voit les atrocités, les injustices, les exactions commises au nom de l' idole patrie;
quand on voit à quelles sanglantes impasses conduisent tous les nationalismes; quand on voit comment, pour un peu de pétrole, de cobalt, ou d' uranium, les sentiments les plus élémentaires d' humanité se trouvent bafoués; quand on voit comment les exigences de l' égoïsme sacré font bon marché de la vie et de la dignité humaine, s' il s' agit d' assurer la possession d' une matière première ou d' une zone d' influence, quand on voit les sommes fabuleuses gaspillées pour des armements qui ne serviront jamais, ou qui, si par malheur ils servaient, mettraient en péril l' espèce entière, autrement dit, quand on voit les peuples se ruiner, ou pour rien, ou pour leur suicide : quand on songe qu' avec ces dépenses militaires on pourrait créer partout l' abondance annoncée par Jacques Duboin, résoudre tous les problèmes économiques et sociaux - à cause desquels le monde est divisé en blocs antagonistes ; quand on songe à tout ce que la science , la médecine, la culture, la démocratie pourraient gagner à une pacification du monde qui libérerait tant de puissance
et d' énergie , absorbées jusqu'ici par l' oeuvre de mort; comment ne pas rêver , tout au moins, d' une humanité sans frontières et capable enfin de se consacrer à des tâches non plus mesquinement nationales, mais planétaires.


Le spectacle que donne présentement le monde n' est pas fait pour rassurer les amis de la paix. Jamais, il n' a paru plus désuni et plus éloigné de l' union. Partout flambent les nationalismes, les chauvinismes, les racismes, les fanatismes.
Partout règnent en maître l' esprit de rivalité, la volonté de domination, la sauvagerie des soi-disant civilisés.
Armer l' esprit de l' enfant pour que sa main n' ait plus à être armée : voilà une belle formule. Oui, débarrasser , purger les manuels scolaires de tout ce qui peut nourrir les funestes séparatismes; épargner aux collégiens le sinistre récit des batailles; se garder de leur détailler les beautés de la stratégie napoléonienne, leur faire comprendre qu'un boucher sur un trône n'en est pas moins un boucher et que les arcs de triomphe et les colonnes Vendôme ne sont que des reliques d'une proche barbarie : les initier aux découvertes scientifiques et aux progrès de la justice, plus qu'aux prouesses meurtrières; les pénétrer de cette notion qu'aucune guerre n' est belle, qu'aucune victoire n' est glorieuse - puisque les te Deum
se chantent sur les charniers, leur enseigner dès le plus jeune âge qu'aucun peuple ne vaut plus qu'un autre, qu'aucune race n' est supérieure à une autre, qu'aucune patrie ne s'est au cours des temps noblement conduite plus qu'une autre; leur montrer qu'il n'est pas d'histoire nationale qui ne soit un tissu de férocités et de félonies; bannir des programmes tout ce qui peut contribuer à mettre dans l'esprit des jeunes un sentiment de primauté nationale, en quelques domaine que ce soit ; matériel, spirituel, moral.
Un de mes amis, professeur d'histoire, me citait naguère , le mot d'un écolier, qui venait de recevoir son livre d'histoire; " J'ai reçu mon livre de guerre " . Et bien, nous ne voulons plus que les livres d'histoire soient des livres de guerre.


Pour moi, être pacifiste, ce n'est pas forcément être prêt à tout sacrifier à la paix, mais c'est quand même être capable de lui sacrifier beaucoup de choses et à quoi l'on tient.
C'est voir obstinément en toute guerre la gigantesque erreur judiciaire que fait la somme des peines capitales infligées à tant d'innocents; c'est ne pas consentir aux grossières simplifications et falsifications que diffusent les propagandes pour attiser les haines ; c'est refuser d'égrener le chapelet des slogans de commande et des calomnies de consigne; c'est ne pas clamer qu'on veut la paix quand on fait le jeu des fanatismes qui la rendent impossible; c'est dénoncer sans relâche l'atrocité, l'ignominie de la guerre, mais se garder d'imputer à l'un des belligérants des atrocités hors série; c'est s'interdire de dénoncer d'un côté ce qui se fait ou se ferait aussi du côté adverse; c'est condamner, dans tous les camps; les jusqu'au-boutismes et les intransigeances; c'est s'affliger quand, pour quelque cause que ce soit, on voit un fusil entre les mains d'un enfant; c'est être obsédé par les fantômes de tous ceux qui sont morts pour rien; c'est préférer que les réconciliations devancent les charniers; c'est n'être jamais sûr d'avoir tout à fait raison quand on souscrit à la mort des autres...
Un monde uni ne pourra être bâti que par des hommes et des femmes ayant au coeur ce pacifisme-là . "


Jean Rostand ( 1968 )



Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.fr"
Discurso de Jean Rostand


Extracto idiosyncrasique de un discurso de fuego Jean Rostand (1894-1977) que fue pronunciado el 15 de noviembre de 1968 a la Reciprocidad en París. Extractos fueron leídos a Europa 1 por de fuego Georges Brassens (1921-1981), que recomendó la lectura. Fuego Jean Rostand fue uno de los más grandes científicos franceses, y en otras distintas cosas, fue también el poeta de los sapos y ranas, como fuego J.H. Fabre (1823-1915) fue el poeta de los insectos, y no olvidan que hay 200 millones de insectos por individuo, y pues tuve la oportunidad de corresponder con fuego Jean Rostand cuando era joven, en una fecha en la que me interesaba en gran parte por la herpetología.


Largo extracto de un discurso de fuego Jean Rostand


“Queridos amigos


¿Cómo se puede ser Persa? se limpiaba al siglo de Montesquieu.
Mí, diría de buen grado hoy: ¿Cómo se puede no ser ciudadano del mundo?
Cuando se ven las atrocidades, las injusticias, las exacciones cometidas en nombre del ídolo patria;
cuando se ve a qué sangrientos callejones sin salida conducen todos los nacionalismos; cuando se ve cómo, para un poco de petróleo, de cobalto, o de uranio, los sentimientos más elementales de humanidad se encuentran ridiculizados; cuando se ve cómo las exigencias del egoísmo consagrado hacen barato de la vida y la dignidad humana, si se trata de garantizar la posesión de una materia prima o de una zona de influencia, cuando se ven las sumas fabulosas derrochadas para armamentos que no servirán nunca, o que, si por desdicha servían, pondrían en peligro la especie entera, es decir, cuando se ve al pueblo arruinarse, o para nada, o para su suicidio: cuando se piensa que con estos gastos militares se podría crear por todas partes la abundancia anunciada por Jacques Duboin, solucionar todos los problemas económicos y sociales - a causa de los cuales el mundo se divide en bloques antagónicos; cuando se piensa a todo lo que la ciencia, la medicina, la cultura, la democracia podrían ganar a una pacificación del mundo que liberaría tanto potencia
y de energía, absorbidas hasta ahora por la obra de muerte; cómo no soñar, por lo menos, con una humanidad sin fronteras y capaz por fin de dedicarse a tareas tampoco mesquinement nacionales, pero planetarios.


El espectáculo que da actualmente el mundo no se hace para tranquilizar a los amigos de la paz. Nunca, no ha parecido ya dividido y más distante de la unión. Por todas partes flamean los nacionalismos, los chauvinismos, los racismos, los fanatismos.
Por todas partes reinan en amo el espíritu de rivalidad, la voluntad de soberanía, la salvajada de los se supone que civilizados.
Armar el espíritu del niño para que su mano no tenga ya armarse: he aquí una bonita fórmula. Sí, quitar, purgar los libros de clase alimentar de todo lo que puede los desastrosos separatismos; ahorrar a los colegiales el siniestro relato de las batallas; guardarse enumerarles las bellezas de la estrategia napoléonienne, hacerles incluir que un carnicero sobre un trono no es uno tapar y que los arcos de triunfo y las columnas Vendôme no son más que reliquias de una cercana crueldad: iniciarlos a los descubrimientos científicos y a los progresos de la justicia, más que a las proezas fatales; penetrarlos de este concepto que ninguna guerra es bonita, que ninguna victoria es gloriosa - puesto que el tédeum
se cantan sobre los sepulcros de masa, ellos enseñar a partir de la más joven edad que ningún pueblo no vale ya que otro, que ninguna raza es superior a otra, que ninguna patria durante el tiempo noblemente se condujo más que otra; ponerles de manifiesto que no es de historia nacional que no sea un tejido de ferocidades y félonies; rechazar programas contribuirlo todo lo que puede a poner en el espíritu de los jóvenes un sentimiento de primacía nacional, en algún ámbito que sea; material, espiritual, moral.
Uno de mis amigos, profesor de Historia, me citaba al mismo tiempo, la palabra de un colegial, que acababa de recibir su libro de historia; “Recibí mi libro de guerra”. Y bien, ya no queremos más que las libras de historia seamos libras de guerra.


Para mi, ser pacifista, no es inevitablemente estar dispuesto a sacrificarlo todo a la paz, pero es a pesar de todo ser capaz de sacrificarle muchas cosas y a que tiene.
Es ver obstinadamente en toda guerra el gigantesco error judicial que hace la suma de las penas capitales infligidas a tanto inocentes; es no estar de acuerdo a las gruesas simplificaciones y falsificaciones que difunden las propagandas para atizar los odios; es negarse a descascar la serie de los lemas de pedido y las calumnias de consigna; es no protestar que él quiere la paz cuando se hace el juego de los fanatismos que lo vuelve imposible; es denunciar sin descanso la atrocidad, la ignominia de la guerra, pero guardarse imputar al uno de los beligerantes de las atrocidades fuera de la serie; es prohibirse denunciar por una parte lo que se hace o se haría también del lado desfavorable; es condenar, en todos los campos; el hasta el - boutismes y las intransigencias; es afligirse cuando, para alguna causa que sea, se ve un fusil entre las manos de un niño; es ser obsesionado por los fantasmas de todos los que se murieron para nada; es preferir que las reconciliaciones preceden los sepulcros de masa; es no ser nunca seguro tener totalmente razón cuando se suscribe a la muerte otros…
Un mundo unido no podrá son construido sino por hombres y mujeres que tendrán al corazón ese pacifismo. “


Jean Rostand (1968)



Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Estancamiento dice la huésped sobre “hiway.fr”


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