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Paraphysique de la vie
Por Patrice Faubert - Thursday, Mar. 16, 2017 at 3:43 AM

L'objectivité n'existe pas...

Tous les poètes qui se veulent poètes
Et qui vont envoyer les autres paître
Tous les peintres qui se veulent peintres
Avec une panoplie sur un cintre
Tous les écrivains qui se veulent écrivains
Avec leurs livres dans des écrins
Tous les cinéastes qui se veulent cinéastes
Et même les plus iconoclastes
Tous les musiciens qui se veulent musiciens
Pour qui les autres ne sont rien
Tous les militants qui se veulent militants
Et qui se croient si savants
Cela fait des pieds et des mains
Pour des dieux, cela se prend
Ils se parent de leurs plus belles ailes
Pour briller dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Les bourgeoisies n'objectent pas
A ce que l'on s'élève dans leurs hiérarchies
Les bourgeoisies n'interdisent pas
Que l'on s'immisce dans leurs vilenies
La peinture, l'écriture, le cinéma, la poésie
Nourrissent toutes les bourgeoisies
Cela est leur snobisme
D'un si délicieux strabisme
Toutes ces si belles choses
Ces gouttes d'art, magiques doses
Aussi, il ne faudrait rien faire
Vrais gens, aux belles manières
Loin de toutes les fausses querelles
Des arts de la société industrielle
Si la poésie a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de la poésie
Si la peinture a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de la peinture
Si le cinéma a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de cinéma
Si la musique a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de musique
Si le sport a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de sport
Si la politique a besoin de la vie
La vie n'a pas besoin de politique
Toutes les représentations de la vie
Sont à la vie, de pures aliénations
Toutes les substitutions à la vie
Sont à la vie, de sordides abstractions
Si les militants ont besoin de la vie
La vie n'a pas besoin des militants
La vie ne demande rien à personne
Elle n'est pas comme des cloches qui sonnent
La vie veut simplement qu'on la vive
D'elle, elle veut qu'on s'enivre
Elle n'a pas besoin qu'on la représente
Elle n'a pas besoin qu'on la définisse
Elle n'a pas besoin de cinéma
Pour être en vie
Elle n'a pas besoin de poésie
Pour être en vie
Elle n'a pas besoin de peinture
Elle n'a pas besoin d'écriture
Pour être en vie
Toutes les sublimations à la vie
Sont la mort de la vie
Personne n'ose jamais le dire
Et encore moins le lire
Car c'est le lit de toutes les bourgeoisies
Ce qu'est le lys à la monarchie
Ce qu'est au criminel, un solide alibi
Comme le bio est forcément industriel
Les arts sont maintenant forcément industriels
Tout cela n'est pas la plénitude
C'est de feu Gödel, les théorèmes d'incomplétude
Dénonçant le monde des certitudes et habitudes
Près de feu Heisenberg et du principe d'incertitude
Comme le père du chaos, tombé dans l'oubli
Des mondes en collision de feu le psychiatre Velikovsky
Et partout, toujours en somnolence
Avec tous les masques, la recherche de dominance
Et aussi, parmi les zélateurs de l'anarchie
Vous aviez raison, ô feu Henri Laborit
Car nous voulons quelque chose
Et il nous faut souvent en prendre la prose
Peintre, ouvrier, acteur, larbin
Poète, érudit, ignorant, physicien
Boucher, fasciste anarchiste, royaliste
Militaire, écrivain, policier, pianiste
Ceci, cela, et même nihiliste
Car nous nous voulons quelque chose
Et il nous faut souvent en prendre la pose
Et moi aussi, cela va sans dire
Et je le dis sans aucune ire
Tous les professionnels sportifs
Qui se veulent professionnels sportifs
Sont des dopés, des trafiqués, des manipulés
De fait, au haut niveau, il faut rester
Pas le choix, c'est la loi
De temps en temps, un bouc émissaire, fameux
Et Lance Amstrong, devant le commissaire, cela passe mieux
Il faut bien cacher la misère
En sport, en artistique, en politique
C'est pareil dans toutes les sphères
Avec ou sans dopage, il faut le faire
Toujours à se surpasser, à se mentir, à prendre des airs
Les êtres humains sont des mégalomanes
Tous se veulent des chamanes
Les êtres humains sont des mythomanes
Tous à la réalité, sont des pyromanes
Tous superbes, beaux et généreux
Cela se prend tellement au sérieux
Rarement humbles, modestes et malheureux
Femmes, enfants, hommes, sous les cieux
Veulent éblouir de tous leurs feux
Tous les gens qui veulent quelque chose
Doivent en prendre toute la prose
Tous les gens qui se veulent quelque chose
Doivent en prendre toutes les poses

Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "


Todos los poetas que quieren ser a poetas
Y que van a enviar otros alimentar
Todos los pintores que quieren ser a pintores
Con una panoplia sobre una curva
Todos los escritores que quieren ser a escritores
Con sus libros en estuches
Todos los cineastas que quieren ser a cineastas
E incluso los más iconoclastas
Todos los músicos que quieren ser a músicos
Para quiénes otros no son nada
Todos los militantes que quieren ser militantes
Y que se creen tan sabios
Eso hace pies y manos
Para dioses, eso se toma
Ellos se padre de sus más bonitas alas
Para brillar en la sociedad espectacular comercial tecnoindustrial
Las burguesías no se oponen
Para que se eleva en sus jerarquías
Las burguesías no prohíben
Que se implica en sus bajezas
La pintura, la escritura, el cine, la poesía
Alimentan todas las burguesías
Eso es su esnobismo
De un tan delicioso estrabismo
Todas estas tan bonitas cosas
Estas gotas de arte, mágicas dosis
Por ello, no sería necesario hacer nada
Verdadera gente, a las bonitas maneras
Lejos de todas los falseas peleas
Artes de la sociedad industrial
Si la poesía tiene necesidad de la vida
La vida no tiene necesidad de la poesía
Si la pintura tiene necesidad de la vida
La vida no tiene necesidad de la pintura
Si el cine tiene necesidad de la vida
La vida no necesita cine
Si la música tiene necesidad de la vida
La vida no necesita música
Si el deporte tiene necesidad de la vida
La vida no necesita deporte
Si la política tiene necesidad de la vida
La vida no necesita política
Todas las representaciones de la vida
Están a la vida, puras enajenaciones
Todas las sustituciones a la vida
Están a la vida, sórdidas abstracciones
Si los militantes tienen necesidad de la vida
La vida no tiene necesidad de los militantes
La vida no pide nada a nadie
No está como campanas que suenan
La vida quiere simplemente que se la vive
Por ella, quiere que se embriague
No tiene necesidad que se la representa
No tiene necesidad que se la defina
No necesita cine
Para para ser en vida
No necesita poesía
Para para ser en vida
No necesita pintura
No necesita escritura
Para para ser en vida
Todas las sublimaciones a la vida
Son la muerte de la vida
Nadie se atreve nunca a decirlo
Y aún leerlo menos
Ya que es la cama de todas las burguesías
Lo que es el lirio a la monarquía
Lo que está al criminal, una sólida coartada
Como el biológico es inevitablemente industrial
Las artes son ahora inevitablemente industriales
Todo eso no es la plenitud
Es de fuego Gödel, los teoremas de incomplétude
Denunciando el mundo de las certezas y prácticas
Cerca de fuego Heisenberg y del principio de incertidumbre
Como el padre del caos, caído en el olvido
Mundos en colisión de fuego el psiquiatra Velikovsky
Y por todas partes, siempre en somnolencia
Con todas las máscaras, la búsqueda de predominio
Y también, entre los celadores de la anarquía
Tenía razón, ô fuego Henri Laborit
Ya que queremos algo
Y debemos a menudo tomarnos la prosa
Pintor, obrero, protagonista, criado
Poeta, erudito, ignorante, físico
Tapar, fascista anarquista, monárquico
Militar, escritor, policía, pianista
Y ello, mismo eso, y nihilista
Ya que nos queremos algo
Y debemos a menudo tomarnos la instalación
Y también eso va sin decir
Y lo digo sin ninguna ira
Todos los profesionales deportivos
Quiénes quieren ser profesionales deportivos
Se dopan, adultidos, dirigidos
De hecho, al alto nivel, es necesario permanecer
Pas le elección, es la ley
De vez en cuando, un chivo expiatorio, famoso
Y Lance Amstrong, delante del Comisario, eso pasa mejor
Es necesario ocultar bien la miseria
En deporte, en artístico, en política
Es similar en todas las esferas
Con o sin dopaje, es necesario hacerlo
Siempre a excederse, por mentirse, por tomar aires
Los seres humanos son megalómanos
Todos se quieren de los chamanes
Los seres humanos son mitómanos
Muy a la realidad, son pirómanos
Todo magníficos, bonitos y generosos
Eso se toma tanto seriamente
Raramente humildes, modestos e infelices
Mujeres, niños, hombres, bajo los cielos
Quieren deslumbrar de todos sus fuegos
Toda la gente que quiere algo
Deben tomar toda la prosa
Toda la gente que quiere ser algo
Deben tomar todas las instalaciones

Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Estancamiento dice a la huésped sobre “hiway.fr”


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