Abrégé de déictique
Por Patrice Faubert -
Friday, Oct. 20, 2017 at 2:37 AM
Partout, se manifeste, l'idéologie marchande...
Le bruit industriel Rend l'humanité malade, la mine Le bruit industriel Des voitures, des trains, du travail, des usines Le bruit rend sourd, tue, rend fou 70 millions de personnes en Europe, en sont ce tout La plupart des bruits sont artificiels De moins en moins de bruits naturels L'inverse d'il y a plusieurs siècles, c'est logique Les gens sont drogués à cette acoustique Une addiction qui devient psychoacoustique Chaque magasin, chaque commerce A sa musique pour nous tenir en laisse Pour flatter tel produit, le faire acheter A chaque fois, c'est étudié pour une clientèle ciblée La santé des gens est touchée Perte partielle ou importante de l'audition En Allemagne, c'est 15 millions En France, c'est 5 millions A tous les bruits artificiels, l'être humain est accoutumé Les gens ne peuvent plus s'en passer, radio ou télé Et le bruit c'est toujours celui que font les autres Pas celui dans lequel l'on se vautre Dans les restaurants, bars, ou ailleurs, une même clameur Car le silence, maintenant, fait peur ! Comme l'internet pas si silencieux Avec ses insultes, pour toi, moi, ils, elles, eux Mais contre la haine anonyme Plus d'anonymat, mais seulement des patronymes Pour le courage de ses convictions Pour ne pas avoir la honte de ses opinions Faîtes comme moi, n'avoir honte de rien Et voilà, au-delà du mal et du bien L'anonymat est le refuge des couards Vrais poltrons et authentiques soudards ! Le bruit ainsi que le travail Qui est le travail du bruit Comme en Chine, cela déraille 1600 morts par épuisement Par jour, c'est stalinien, pas d'étonnement ! C'est pas la même classe C'est pas la même face Que la bataille de Marathon En 490 avant notre ère Deux sacrés champions Qui couraient les pieds nus sur la Terre Euclès, de Marathon à Athènes Vidé, il mourut de sa peine Et l'estafette de profession Philippidès, 245 km en 36 heures Entre Athènes et Sparte, avec ferveur En guerre, ainsi se transmettait l'information ! Et la légende dit vrai Voici un exemple à cet effet En 1995, en marche athlétique, j'ai parcouru 200 kilomètres Distance homologuée, pas au pifomètre En 22 heures et 44 minutes, en championnat de France A l'arrivée, de fatigue, j'étais en transe Troisième français, mais j'avais de bonnes chaussures aux pieds Contrairement aux messagers de l'Antiquité ! Mais en 2014, la pire des guerres C'est le gaspillage alimentaire 90 millions de tonnes de bouffe jetée En Europe Au partage, c'est un hold-up En Amérique, 43 millions de tonnes de bouffe jetée Et ce tous les ans Par les grandes surfaces, les magasins géants Dans les poubelles, décharges, bennes à ordures Un crachat à la pauvreté, c'est dur ! Alors qu'un milliard de gens et plus ont faim Alors qu'un foyer américain sur sept a faim Les aliments un peu abîmés Sont la plupart du temps jetés Au lieu d'être redistribués Heureusement, des personnes sont là pour les récupérer Quelques personnes s'organisent pour récupérer les déchets Et le gaspillage ainsi, est moins complet La moitié de ce qui est produit Est gâché, une logistique de gabegie Tant de choses à récupérer dehors Bouffe, divers objets, à qui sait s'organiser, d'abord Mais la pêche aux déchets De la société capitaliste, depuis toujours, cela se fait ! Il suffirait d'un peu d'anarchie Pour que les 7 à 8 milliards d'êtres humains Puissent manger à leur faim Et enfin une empathie infinie De la révolution intérieure Si chère au philosophe feu ( 1895-1986 ) Jiddu Krishnamurti Seule condition pour une révolution extérieure Accepter le désordre du départ Ne pas en faire une nouvelle dictature, sur le tard Ce qui nous divise Comme au casino, la même mise L'art, la patrie, la culture, le parti La compétition, la nationalité, l'autorité, la hiérarchie Et ceci avec ou sans alibi Et tant d'autres absurdités Dans cela, l'espèce humaine n'a aucune unité ! Il faudrait ( 1910-1953 ) un Django Reinhardt Sublime manouche aux quelques doigts magiques Pour nous mettre cela en musique Et tout ce qui lui appartint Fut brûlé par les siens Mais pas sa guitare ni ses tableaux Malgré la tradition, ces gens-là ne sont pas idiots Et l'échec de toutes les utopies C'est que la manifestation de l'idéologie Est l'idéologie de la manifestation ! Le machinisme peut déjà se passer des humains Plus de travail, c'est pour demain La domination le sait, elle y cogite en ce moment Avec un revenu minimum d'existence universelle Les pauvres seront contents Des muselières, des jeux, pour moi, toi, ils, eux, elles De bons documentaires télévisés, une société informationnelle Les gens, de tout, au courant Ainsi, plus rien à partager, tout le monde savant Rien de tel pour immobiliser les masses La tyrannie a de multiples faces ! Aucun mot n'est anodin Chaque classe sociale à le sien Son argot, son insulte, son injure La linguistique contraire est parjure Effet Arletty, effet Bacri, effet Haddock, effet Cyrano Dans l'insulte ou l'injure, c'est le gros lot Dès le onzième siècle, c'est le fils à putain Dès le douzième siècle, c'est le merdeux Dès le treizième siècle, c'est le connard Dès le quinzième siècle, c'est la pisseuse Dès le dix-septième siècle, c'est la salope Dès le dix-huitième siècle, c'est enculé, couille molle, morue De la déictique linguistique C'est la décharge du système limbique Chaland, juvénile, vieux, culte ou inculte Normalité de l'insulte Insulte de la normalité Injure de ritualisation Ritualisation de l'injure Notre image idéale se sent blessée A moins de s'en moquer, de l'outrepasser Joutes verbales de la transgression Décharges émotionnelles sans contrefaçon Thérapie pour la frustration, effacer Une humanité épanouie Aurait les mots de son épanouissement Une humanité de comédie et de tragédie Où chaque être humain est souffrant A les mots de son renoncement ! Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
El ruido industrial Vuelve la humanidad enferma, la mina El ruido industrial Coches, trenes, el trabajo, fábricas El ruido vuelve sordo, mata, vuelve loco 70 millones de personas en Europa, son este conjunto La mayoría de los ruidos son artificial Cada vez menos ruidos naturales El revés de hace varios siglos, es lógico Se dopa a la gente a esta acústica Un addiction que se convierte en psicoacústica Cada almacén, cada comercio A su música para tenernos en correa Para halagar tal producto, hacerlo comprar Cada vez, esto se estudia para una clientela específica Se afecta la salud de la gente Pérdida parcial o importante de la audiencia En Alemania, es 15 millones En Francia, es 5 millones Todos los ruidos artificiales, se acostumbra el ser humano La gente no puede ya prescindir, de radio o tele Y el ruido es el todavía que hacen los otros No aquél en el cual se revuelca En los restaurantes, bares, o a otra parte, un mismo clamor ¡Ya que el silencio, ahora, da miedo! Como el Internet no tan silencioso Con sus insultos, para ti, mí, ellos, ellas, ellos Pero contra el odio anónimo El más anonimato, pero solamente de los patronímicos Para el valor de sus convicciones Para no tener la vergüenza de sus opiniones Cimas como mi, no tener vergüenza de nada Y aquí, más allá del mal y el bien El anonimato es el refugio del cobardes ¡Verdaderos cobardes y auténticos soldados de matón! El ruido así como el trabajo Quién es el trabajo del ruido Como en China, eso descarrila 1600 muertes por agotamiento ¡Al día, es estalinista, no asombro! No es la misma clase No es la misma cara Que la batalla de Maratón En 490 antes de nuestra era Dos consagrados campeones Quiénes corrían los pies desnudos sobre la Tierra Euclès, de Maratón en Atenas Vaciado, se murió de su dolor Y la estafeta de profesión Philippidès, 245 km en las 36 Entre Atenas y Esparta, con entusiasmo ¡En guerra, así se transmitía la información! Y la leyenda dice verdad Ahí tienes un ejemplo a tal efecto En 1995, en marcha atlético, recorrí 200 kilómetros Distancia aprobada, no a ojo de buen cubero En 22 horas y 44 minutos, en campeonato de Francia A la llegada, de cansancio, estaba en ansiedad Tercer francés, pero tenía buenos zapatos a los pies ¡Contrariamente a los mensajeros de la Antigüedad! Pero en 2014, el peor de las guerras Es el derroche alimentario 90 millones de toneladas de bufo embarcadero En Europa A la división, es un atraco a mano armada En América, 43 millones de toneladas de bufo embarcadero Y esto todos los años Por las grandes superficies, los almacenes gigantes En los cubos de basura, descargas, cubos a basuras ¡Un escupitajo a la pobreza, es duro! Mientras que mil millones de gente y hambre más tienen Mientras que un hogar americano sobre siete tiene hambre Los alimentos un poco dañados La mayor parte del tiempo se lanzan En vez de redistribuirse Afortunadamente, personas están allí para recuperarlos Algunas personas se organizan para recuperar los residuos Y el derroche así, está menos completo La mitad de lo que se produce Se pierde, una logística de engaño Tanto cosas que deben recuperarse afuera Bufo, distintos objetos, a que sabe organizarse, en primer lugar Pero la pesca a los residuos ¡De la sociedad capitalista, desde siempre, eso se hace! Bastaría de un poco de anarquía Para que los días 7 a 8 mil millones de seres humanos Pueden comer a su hambre Y por fin una empatía infinita De la revolución interior Si costosa al filósofo fuego (1895-1986) Jiddu Krishnamurti Solamente condición para una revolución exterior Aceptar el desorden de la salida No hacer una nueva dictadura, sobre el tarde Lo que nos divide Como al casino, la misma puesta El arte, la patria, la cultura, el partido La competición, la nacionalidad, la autoridad, la jerarquía Y esto con o sin coartada Y tanto de otras absurdidades ¡En eso, la raza humana no tiene ninguna unidad! Sería necesario (1910-1953) a Django Reinhardt Sublime manouche a los algunos dedos mágicos Para ponernos eso en música Y todo lo que le perteneció Se quemó por los suyos Pero no su guitarra ni sus cuadros A pesar de la tradición, esta gente-allí no es idiota Y el fracaso de todas las utopías Es que la manifestación de la ideología ¡Es la ideología de la manifestación! La mecanización ya puede prescindir del humanos Más trabajo, es para mañana La soberanía lo sabe, hay actualmente Con una renta mínima de existencia universal Los pobres estarán contentos Bozales, juegos, para mi, ti, ellos, ellos, ellas De buenos documentales televisados, una sociedad informativa La gente, de todo, a la corriente Así pues, más nada a compartir, todo el mundo sabio Nada de tal para inmovilizar las masas ¡La tiranía tiene múltiples caras! Ninguna palabra es anodina Cada clase social al suyo Su jerga, su insulto, su injuria La lingüística contraria es perjurio Efecto Arletty, efecto Bacri, efecto Abadejo, efecto Cyrano En el insulto o la injuria, es el primer premio A partir del undécimo siglo, es el hijo a puta A partir del duodécima siglo, es el merdeux A partir del decimotercer siglo, es el gilipollas A partir del quinceavo siglo, es el pisseuse A partir del decimoséptimo siglo, es la perra A partir del decimooctavo siglo, esto se da por el culo, cojón suave, bacalao De la déictique lingüística Es la descarga del sistema límbico Gabarra, juvenil, viejo, culto o inculto Normalidad del insulto Insulto de la normalidad Injuria de ritualisation Ritualisation de la injuria Nuestra imagen ideal se siente herida Menos a burlarse, de ultrajarlo Luchas verbales de la transgresión Descargas emocionales sin falsificación Terapia para la frustración, borrar Una humanidad abierta Tendría las palabras de su expansión Una humanidad de comedia y tragedia Dónde cada ser humano es enfermo ¡A las palabras de su renuncia! Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Estancamiento dice a la huésped sobre “hiway.fr”
|