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Testimonio de lo ocurrido en Grecia [el 13 de febrero de 2012]
Por 15M - Marcha Bruselas - Wednesday, Feb. 15, 2012 at 1:40 PM
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Testimonio de lo ocurrido en Grecia [el 13 de febrero de 2012]


VER:
de 15M: Marcha Bruselas, el Lunes, 13 de febrero de 2012 a la(s) 15:57 ·


"Los medios de comunicación internacionales han hablado de la noche pasada en Grecia. Han hablado de fuego, de caos, de violencia...

Hablan de las 100.000 personas congregadas en Syntagma, pero no de las 200.000 que realmente había ni de las 300.000 que no pudieron llegar a la plaza porque las calles y el metro estaban bloqueadas por la policía.

No han hablado de cómo la policía provocó el inicio de los disturbios a las 17:00 arrojando gases lacrimógenos, indiscriminadamente por toda la plaza Syntagma, dispersando a los manifestantes por todo el centro de Atenas, para que no molestaran frente al parlamento.

Los medios han hablado de destrucción indiscrimanada, han hecho correr el rumor de que la biblioteca nacional de Atenas ardía en llamas. Falso.

Han ardido bancos, cafeterías y tiendas, franquicias de las industrias multimillionarias que han llevado a Grecia a esta situación, los medios hablan de jóvenes antisistema, pero no hablan de mujeres y hombres ancianos con sus máscaras antigás mostrando su apoyo durante horas golpeando rítmicamente las verjas de los bancos y multinacionales con manos y pies, silbando y gritando en apoyo a las primeras líneas que resistían los embates de los antidisturbios en calles llenas de lacrimógenos y fuegos, aplaudiendo al ver las llamas en Alpha bank y Eurobank.

Hablan de que la Violencia no arreglará la situación en Grecia, pero no hablan de la asamblea inter-barrios que se celebró la pasada semana en la universidad de Pantios, no hablan de que la ocupación de la universidad de Nomiki tenía como objetivo ser un lugar de intercambio y debate entre los distintos movimientos griegos, no hablan sobre los comedores libres y mercados de intercambio que se realizan semanalmente en los barrios.

Lo que no dirán los medios, es que tras la última expropiación masiva en un supermercado, y la distribución de los alimentos en un barrio obrero de Salónica, las viejas decían que no habían llegado a tiempo, que volviéramos a entrar, y aunque por el momento ellas no entren, saben donde está su gente.

Lo que no dirán es que mientras caminábamos por un barrio obrero, en una pequeña manifestación lejos del centro, la gente asomaba a los balcones alzando el puño, y la manifestación multiplicó su afluencia, la gente bajaba de sus casas, se sumaba, las viejas asomadas aplaudían, los viejos... Joder, los viejos cantaban himnos, no entendía ni papa pero no os imagináis, nos os hacéis idea, y eso no lo dirán los medios, pero ya lo decimos nosotrxs.

Aquí, en Atenas, saben que no están solos, que toda Europa sigue el mismo camino, lo que no saben es que estamos haciendo el resto de Europa... si estamos haciendo algo el resto de Europa.

No estamos viendo sólo el presente de Grecia, estamos viendo nuestro futuro."



Atenas 13-2-2012

[FR]

Témoignage sur les évènements d’hier à Athènes :



Les médias d'information internationaux ont parlé de la nuit dernière en Grèce. Ils ont parlé de feu, de chaos, de violence…



Ils ont parlé de 100 000 personnes rassemblées à Syntagma, mais pas des 200 000 qui y étaient en réalité, ni des 300 000 qui n’ont pas pu arriver sur la place parce que les rues et le métro étaient bloqués par la police.



Ils n’ont pas parlé de la façon dont la police a provoqué le début des affrontements vers 17:00 en projetant des gaz lacrymogènes, sans discrimination sur toute la place Syntagma, dispersant les manifestants dans tout le centre d’Athènes, pour qu’ils ne gênent pas devant le Parlement.



Les médias ont parlé de destruction sans distinction, ils ont fait courir la rumeur selon laquelle la bibliothèque nationale d’Athènes brûlait. Faux.



Ils ont brûlé des banques, des cafés et des boutiques, franchises des industries multimillionnaires qui ont profité de la situation en Grèce, les médias ont parlé de jeunes antisystème, mais n’ont pas parlé des hommes et des femmes âgés avec leurs masques antiques montrant ainsi leur appui en tapant en rythme pendant des heures sur les vitrines des banques et des multinationales avec leurs mains et leurs pieds, chantant et criant en appui aux premières lignes qui résistaient aux charges des policiers anti-émeutes dans les rues pleines de lacrymogènes et de feux, applaudissant en voyant les flammes dévorer l’Alpha ban et l’Eurobank.



C’est vrai que la violence ne règlera rien en Grèce, mais ils ne parlent pas de l’Assemblée inter-quartiers qui s’est tenue la semaine dernière à l’université de Pantios, ils ne parlent pas de l’occupation de l’Université de Nomiki avec pour objectif d’en faire un lieu d’échanges et de débat entre les différents mouvements grecs, ils ne parlent pas des cantines libres et des marchés ouverts qui ont lieu chaque semaine dans les quartiers.



Ce que les médias ne diront pas, c’est que après la dernière expropriation massive d’un supermarché, et la distribution des aliments dans un quartier ouvrier de Salonique, les vieilles ont dit qu’elles n’ont pas pu arriver à temps, qu’elles nous ont incité à y rentrer, et que elles attendaient, en sachant où étaient leurs amis.



Ce qu’ils ne diront pas c’est que pendant que nous marchions dans un quartier ouvrier, dans une petite manifestation loin du centre, les gens étaient sur les balcons en levant le poing, et la manifestation partie à cent est arrivée à mille, les gens sortaient de leurs maisons, les vieilles applaudissaient aux balcons, les vieux… Putain, les vieux chantaient des hymnes, on n’entendait pas le pope, mais vous n’imaginez pas, nous n’avions pas idée, et ça les médias ne le diront pas, mais nous vous le disons.



Ici, à Athènes, ils savent qu’ils ne sont pas seuls, que toute l’Europe suit le même chemin, ce qu’ils ne savent pas c’est ce que le reste de l’Europe fait… si nous faisons quelque chose dans le reste de l’Europe.



Nous ne voyons pas seulement le présent de la Grèce, nous voyons notre futur.

Athènes 13/02/2012


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