Julio López
está desaparecido
hace 6441 días
versión para imprimir - envía este articulo por e-mail

Traduction en francais
Por (((Silvia))) - Thursday, Apr. 03, 2003 at 3:48 PM

...

Ceci est la carte que vous pouvez envoyersdes differentes parties du monde au responsable des delogements dans la ville de Buenos Aires, Argentina.

Monsieur le chef du gouvernement Aníbal Ibarra,

Je me permets d'attirer votre attention en tant que citoyen de..., sur la situation qui se vit dans la ville dont vous etes le chef du gouvernement. Nous observons l'accroisement de la crise économique en Argentine, comme nous voyons également s'accroitre les problemes sociaux dans la ville de Buenos Aires. Face aux derniers delogements survenus recemment, nous y voyons la violation systematique des droits fondamentaux, comme celui d'avoir acces a un logement digne, serieusement attaqués par les forces de l'ordre. Des milliers de familles de la ville sont constemment menacées, frappées et arretées, et ce, pour ne pas avoir de toit selon les lois de la Cité, en outre, dans de nombreux cas malgré le fait d'etre propriétaires comme ce fut le cas du Padelai. Dans le cas présent, on signe un nouvel ordre de delogement, cette fois qui vise un espace recuperé par une asemblée populaire. Depuis notre pays, nous suivons avec beaucoup d'attention le developpement de ces organisations citoyennes, qui ne font rien de plus que de rénover les espérances d'une solution face au neoliberalisme sauvage. La presence de tels espaces dans les quartiers permet de rencontrer un espace de liberation au problèmes de la ville et de la localite. Dans ce cas, l'assemblee populaire de Lezama Sur a recupere un ex banque de Mai pour le quartier, abandonnée il y a des années, où vivaient seulement les rats.

Le travail réalisé est énorme, un espace de délibération constant, ateliers culturels gratuits et soutien scolaire, une biblioteque populaire, comme aussi différents moyens de communication communautaires. Tous ces espaces sont ainsi voués a mourrir de par le delogement, et se perdraient ainsi les droits fondamentaux de tut citoyen, comme l'accès à l'education et à la culture, aujourd'hui tant necessaires pour la formation d'un nouveau pays. D'un autre coté, la légalité des institutions bancaires est nulle, au vu du vol de l'epargne qui ont ainsi perdu les économies d'une vie entière. C'est pour cela que nous vous demandons de ne pas appliquer l'ordre de délogement de l' Ex Banco Mayo située a Suaréz 1244, ses voisins et les citoyens du monde vous remercient.
Avec estime

A envoyer a aibarra@buenosaires.gov.ar

agrega un comentario