Agression brutale sur un correspondant de Indymedia - version francaise
Por (((Carin))) et Indymedia Argentine - Tuesday, Jun. 10, 2003 at 7:56 PM

Traduction en francais de l'éditorial

Aujourd'hui, les travailleuses de l'usine textile Brukman ont été à nouveau réprimées par l'infanterie du huitième Commisariat. Durant la répression, le photographe de Indymedia Argentine Alejandro Goldín fut durement frappé par différents membres des forces de l'ordre, ceux-ci sachant pertinemment qu'il s'agissait d'un reporter photographe. Les policiers ont essayé de rompre son appareil photo, ils l'ont frappé avec leurs crosses de fusil sur la tête; allongé sur le sol, ils ont continué de le frapper à coups de poing et de matraque. Notre compagnon a essayé de s'échapper de la pluie de coups, il essayait de se défendre en exhibant sa carte de presse qui l'identifiait comme travailleur de presse. Il faut souligner qu'au moment d'être frappé, Alejandro portait sa carte de presse clairement visible et était tout simplement en train de réaliser une tâche journalistique. Quand finalement il a pu tenter de s'échapper, notre ami est à nouveau tombé et encore une fois, plusieurs policiers l'ont frappé avec rage.
Alejandro a été le seul des manifestants et des journalistes présents sur les lieux à être reçu à l'hopital Ramos Mejia, cette fois-ci l'on ne pourra guère dire qu'il s'agit d'un dégât "collatéral" ni d'une erreur. Cela constitue une attaque délibérée contre l' un des travailleurs des trop peu nombreux médias présents au moment de la répression. Bien que habitués comme travailleurs de la presse à être l'objet de maltraitements de la part de la police fédérale, ce que nous avons vécu aujourd'hui nous remplit de stupeur, et nous fait penser que nous nous sommes transformés en tant que journalistes en cibles mobiles.
Le collectif éditorial de Indymedia Buenos Aires, dénonce que la presse vit à nouveau la persécution et la répression et que ces faits sont doublement graves quand il s'agit d'un commissariat qui collectionne les antécédents en matière de répression des travailleurs de la presse, comme cela s'est passé le 21 avril à Brukman, où plusieurs compagnons de différents médias ont été frappés.
Nous voulons réaffirmer que cette nouvelle manière de réprimer ne va pas nous empêcher de continuer. Que nos appareils photos son appareils photos de liberté et que chaque fois qu'ils en rompent un, dix se leveront pour continuer de montrer la réalité que des policiers, comme le sous commissaire Mario Bravo, chargé aujourd'hui de la répression à Brukman, veut cacher comme lors des pires années de la dictature.

Indymedia Argentina >Colectivo Indymedia Buenos Aires >http://www.argentina.indymedia.org

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