Julio López
está desaparecido
hace 6431 días
versión para imprimir - envía este articulo por e-mail

Discours de Jean Rostand
Por Patrice Faubert - Sunday, Jun. 14, 2015 at 5:46 AM

La responsabilité du savant dans le monde moderne...

Extrait idiosyncrasique d'un discours de feu Jean Rostand (1894-1977) qui fut prononcé le 15 novembre 1968 à la Mutualité à Paris. Des extraits en furent lus à Europe 1 par feu Georges Brassens (1921-1981), qui en recommanda la lecture. Feu Jean Rostand fut l'un des plus grands savants français, et en autres choses diverses, fut aussi le poète des crapauds et des grenouilles, comme feu J.H. Fabre (1823-1915) fut le poète des insectes, et n'oublions pas qu'il y a 200 millions d'insectes par individu, et j'ai donc eu la chance de correspondre avec feu Jean Rostand lorsque j'étais jeune, à une époque où je m'intéressais grandement à l'erpétologie.

Long extrait d'un discours de feu Jean Rostand

" Chers amis

Comment peut-on être Persan? s'écriait-on au siècle de Montesquieu. Moi, je dirais volontiers aujourd'hui : Comment peut-on ne pas être citoyen du monde? Quand on voit les atrocités, les injustices, les exactions commises au nom de l'idole patrie; quand on voit à quelles sanglantes impasses conduisent tous les nationalismes; quand on voit comment, pour un peu de pétrole, de cobalt, ou d'uranium, les sentiments les plus élémentaires d'humanité se trouvent bafoués; quand on voit comment les exigences de l'égoïsme sacré font bon marché de la vie et de la dignité humaine, s'il s'agit d'assurer la possession d'une matière première ou d'une zone d'influence, quand on voit les sommes fabuleuses gaspillées pour des armements qui ne serviront jamais, ou qui, si par malheur ils servaient, mettraient en péril l'espèce entière, autrement dit, quand on voit les peuples se ruiner, ou pour rien, ou pour leur suicide : quand on songe qu'avec ces dépenses militaires on pourrait créer partout l'abondance annoncée par Jacques Duboin, résoudre tous les problèmes économiques et sociaux - à cause desquels le monde est divisé en blocs antagonistes ; quand on songe à tout ce que la science , la médecine, la culture, la démocratie pourraient gagner à une pacification du monde qui libérerait tant de puissance et d'énergie, absorbées jusqu'ici par l'oeuvre de mort; comment ne pas rêver, tout au moins, d'une humanité sans frontières et capable enfin de se consacrer à des tâches non plus mesquinement nationales, mais planétaires.

Le spectacle que donne présentement le monde n'est pas fait pour rassurer les amis de la paix. Jamais, il n'a paru plus désuni et plus éloigné de l'union. Partout flambent les nationalismes, les chauvinismes, les racismes, les fanatismes.

Partout règnent en maître l'esprit de rivalité, la volonté de domination, la sauvagerie des soi-disant civilisés.

Armer l'esprit de l'enfant pour que sa main n'ait plus à être armée : voilà une belle formule. Oui, débarrasser, purger les manuels scolaires de tout ce qui peut nourrir les funestes séparatismes; épargner aux collégiens le sinistre récit des batailles; se garder de leur détailler les beautés de la stratégie napoléonienne, leur faire comprendre qu'un boucher sur un trône n'en est pas moins un boucher et que les arcs de triomphe et les colonnes Vendôme ne sont que des reliques d'une proche barbarie : les initier aux découvertes scientifiques et aux progrès de la justice, plus qu'aux prouesses meurtrières; les pénétrer de cette notion qu'aucune guerre n'est belle, qu'aucune victoire n'est glorieuse - puisque les Te Deum se chantent sur les charniers, leur enseigner dès le plus jeune âge qu'aucun peuple ne vaut plus qu'un autre, qu'aucune race n'est supérieure à une autre, qu'aucune patrie ne s'est au cours des temps noblement conduite plus qu'une autre; leur montrer qu'il n'est pas d'histoire nationale qui ne soit un tissu de férocités et de félonies; bannir des programmes tout ce qui peut contribuer à mettre dans l'esprit des jeunes un sentiment de primauté nationale, en quelques domaine que ce soit ; matériel, spirituel, moral.

Un de mes amis, professeur d'histoire, me citait naguère, le mot d'un écolier, qui venait de recevoir son livre d'histoire; " J'ai reçu mon livre de guerre " . Et bien, nous ne voulons plus que les livres d'histoire soient des livres de guerre.

Pour moi, être pacifiste, ce n'est pas forcément être prêt à tout sacrifier à la paix, mais c'est quand même être capable de lui sacrifier beaucoup de choses et à quoi l'on tient.

C'est voir obstinément en toute guerre la gigantesque erreur judiciaire que fait la somme des peines capitales infligées à tant d'innocents; c'est ne pas consentir aux grossières simplifications et falsifications que diffusent les propagandes pour attiser les haines ; c'est refuser d'égrener le chapelet des slogans de commande et des calomnies de consigne; c'est ne pas clamer qu'on veut la paix quand on fait le jeu des fanatismes qui la rendent impossible; c'est dénoncer sans relâche l'atrocité, l'ignominie de la guerre, mais se garder d'imputer à l'un des belligérants des atrocités hors série; c'est s'interdire de dénoncer d'un côté ce qui se fait ou se ferait aussi du côté adverse; c'est condamner, dans tous les camps; les jusqu'au-boutismes et les intransigeances; c'est s'affliger quand, pour quelque cause que ce soit, on voit un fusil entre les mains d'un enfant; c'est être obsédé par les fantômes de tous ceux qui sont morts pour rien; c'est préférer que les réconciliations devancent les charniers; c'est n'être jamais sûr d'avoir tout à fait raison quand on souscrit à la mort des autres...

Un monde uni ne pourra être bâti que par des hommes et des femmes ayant au coeur ce pacifisme-là . "

Jean Rostand ( 1968 )



Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "


Extracto de un discurso idiosincrásico fuego Jean Rostand (1894-1977), que fue pronunciado 15 de noviembre 1968 en la Mutualité de París. Extractos fueron leídos en Europa 1 por la tarde Georges Brassens (1921-1981), quien recomendó la lectura. Jean Rostand El fuego era uno de los más grandes eruditos franceses, y varias otras cosas, también fueron los sapos y ranas poeta, como el difunto JH Fabre (1823-1915) fue el poeta de los insectos, y no se olvide de que hay 200 millones de insectos por individuo, y así que tuve la oportunidad de corresponder con el fallecido Jean Rostand cuando yo era joven, en un momento en que estoy muy interesado en erpétologie.

Largo extracto de un encendido discurso Jean Rostand

"queridos amigos

¿Cómo se puede ser persa? exclamó ser el siglo de Montesquieu. Con mucho gusto hoy: ¿cómo no ser un ciudadano del mundo? Cuando vemos las atrocidades, injusticias, abusos cometidos en nombre del ídolo de la patria; cuando ves lo estancamientos sangrientos llevan todos los nacionalismos; cuando vemos cómo, por un poco de aceite, el cobalto o el uranio, los sentimientos más elementales de humanidad son violados; cuando vemos cómo los requisitos del sagrado egoísmo son vida barata y la dignidad humana, ya sea para asegurar la posesión de un bien o área de influencia, cuando ve las sumas fabulosas desperdiciados en las armas que nunca serán utilizados, o, si por desgracia servían, amenazarían la especie entera, es decir, cuando ves a la gente romper el banco, o para nada, o para el suicidio: si se considera que con estos gastos militares se podría crear en todas partes abundancia anunciado por Jacques Duboin a resolver todos los problemas económicos y sociales - a causa de que el mundo se divide en bloques contrapuestos; si tenemos en cuenta todo lo que la ciencia, la medicina, la cultura, la democracia podría beneficiarse de una pacificación del mundo liberaría tanto poder y energía hasta entonces absorbida por el trabajo de la muerte; cómo no soñar, al menos, de una humanidad sin fronteras y, finalmente, capaz de gastar en cualquiera de las tareas pobremente nacional, sino mundial.

El espectáculo que actualmente da el mundo no está hecho para tranquilizar a los amigos de la paz. Nunca, ha aparecido más desunidos y más lejos de la unión. En todas partes se eleva el nacionalismo, el chovinismo, el racismo, el fanatismo.

En todas partes reina el espíritu supremo de la rivalidad, el deseo de dominar, el salvajismo de la llamada civilizada.

Brazo de la mente del niño a su mano ya no tiene que estar armado: se trata de una hermosa fórmula. Sí, eliminar, purgar los libros de texto de todo lo que puede alimentar el separatismo fatal; universidad repuesto cuento siniestro de batallas; ten cuidado de ellos detallando las bellezas de la estrategia napoleónica, hacerles entender que un carnicero en un trono no es menos un carnicero y los arcos de triunfo y columnas Vendôme son sólo reliquias de la barbarie cerca : introducir a los descubrimientos científicos y los avances de la justicia, más que destreza mortal; penetrar esta idea de que ninguna guerra es bella, no hay victoria es glorioso - como el Te Deum cantado fosas comunes, enseñarles desde muy temprana edad que ningún pueblo es sólo una otra, que ninguna raza es superior a otra, que ningún país hizo noblemente en el tiempo de conducción más que otro; mostrarles que no es una historia nacional es una sarta de crueldades y crímenes; programas de desterrar cualquier cosa que pueda ayudar a llevar en la mente de los jóvenes un sentido de la supremacía nacional, algunas de campo en absoluto; el material, espiritual, moral.

Un amigo mío, un profesor de historia, una vez citado, la palabra de un escolar que recién había recibido su libro de historia; "Recibí mi libro de guerra". Bueno, no queremos que los libros de historia son los libros de la guerra.

Para mí, ser un pacifista, no necesariamente estar dispuesto a sacrificar todo por la paz, pero aún así ser capaz de sacrificar un montón de cosas y lo que tomamos.

Está ver obstinadamente en todas las guerras del error judicial gigantesca que resume las capitales inflijan a tantas penas inocentes; no es consentir a simplificaciones y falsificaciones que difunden propaganda para incitar al odio; es negarse a pagar consignas de control del rosario y calumnias establecido; no proclamar que queremos la paz cuando hicimos el juego de fanatismo que hacen imposible está implacablemente denunciar la atrocidad, la ignominia de la guerra, pero tenga cuidado de no atribuir a uno de los beligerantes off serie de atrocidades; se abstenga de un lado para denunciar lo que se hace o también haría el lado opuesto; es condenar, en todos los campos; la intransigencia y-boutismes arriba; está de duelo momento, por cualquier razón que sea, vemos un arma en las manos de un niño; es estar obsesionado por los fantasmas de los que murieron por nada; es preferible que la reconciliación por delante de las fosas comunes; nunca ha de ser seguro de tener toda la razón cuando te suscribiste a la muerte de los demás ...

Un mundo unido solo puede ser construido por hombres y mujeres con el corazón que pacifismo eso. "

Jean Rostand (1968)



Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat dijo al invitado en "hiway.fr"

agrega un comentario